Syrie :Considérations économiques inavouées et rivalités géopolitiques peuvent conduire le plan Annan à l'échec.

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Le plan Annan avait théoriquement replacé la Russie et la Chine au centre du jeu. Encore fallait-il que les deux puissances aient l’intention de faire pression sur Damas quant à l’ exécution du plan sur ses trois volets :retrait de ses forces armées des zones urbaines civiles, cessation des violences ,création d’un dialogue avec une opposition interne dont l'ONU devait faciliter l’émergence.

Le constat est aujourd’hui celui d’une passivité russe et chinoise, objectivement bienveillante quant au comportement du gouvernement syrien qui d’une part exécute a minima le plan de cessation des violences et de retrait de son armée des zones urbaines, et qui d’autre part n’ayant pas d’interlocuteur d’opposition interne de s’est nullement engagé dans un processus de dialogue.

Le constat de cette passivité laisse penser que les deux puissances ont simplement voulu afficher une condamnation des violences sans pour autant prendre le risque d’un après Assad qui ferait quitter la Syrie de leur sphère d’influence :le role que pourrait dans un avenir proche jouer la Syrie sur le plan de la production de gaz et des flux gaziers(le Moyen Orient abrite 54% des réserves mondiales de gaz), ainsi que les considérations de geopolitique mondiale expliquent le positionnement des deux alliés majeurs de la Syrie.

Le plan de Kofi Annan a fait des deux alliés majeurs de la Syrie, les arbitres d’une sortie de crise et redonné au gouvernement syrien l’opportunité de construire ,avec sa population ,dans le cadre d’ une médiation onusienne ,les changements nécessaires à la construction d’une Syrie démocratique.

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