Repenser la pauvreté pour mieux la combattre

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Les dépenses contraintes:loyer, charges liées, chauffage, telephone, assurances, remboursements d'emprunt... ont augmenté considérablement pour passer entre 1979 et 2005 pour l'ensemble des ménages français de 21% à 38% du revenu.Et,au-delà de cette moyenne,les ménages les plus modestes ont vu le poids de ces dépenses "pré-engagées"(c'est à dire forcément à payer ,quelquefois par prélévement)atteindre 50% de leurs revenus alors que leur niveau est resté stable pour les ménages les plus aisés.Différents facteurs expliquent le renforcement des couts pour les ménages les plus modestes:d'abord pour toutes les dépenses pour lesquelles existent un forfait fixe-par exemple les frais de dossier d'un credit-ces frais vont mécaniquement représenter un poids plus elevés rapporté à de  petites dépenses (celle des ménages modestes)que relativement à des dépenses plus élevées(celles des ménages plus aisés).Et la multiplication des achats de prestations à charge fixe-le propre des ménages à faible revenu-accentue cette pénalisation.Ensuite lorsqu'il y  a prix plus interessant en fonction des volumes,les ménages modestes qui n'ont pas capacité à acheter en quantité importante,vont payer plus cher à l'unité.Et ce dernier phénomene va de l'achat de shampoing en minidose à la carte de téléphone prépayée,deux seules modalités accessibles aux revenus modestes mais dont le cout à l'unité est plus elevé qu'en dose ou prestation de volume plus important.

Troisieme vecteur de surcout pour les foyers modestes:l'impossibilité pour ces derniers d'accéder aux produits neufs ou d'investir dans des prestations  de dernieres générations impliquera une surconsommation d'énergie:ainsi de l'achat d'une voiture d'occasion plus gourmande en énergie que ses successeures,de l'impossibilité ,faute de revenus suffisants,d'acquérir les appareils electroménagers les plus récents ou d'investir en travaux d'isolation.

Les dépenses de transports liées à la localisation géographique est encore source de surcout pour les foyers modestes qui résident en moyenne plus loin de leurs lieux de travail que les ménages aisés.

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