Vers une économie du bonheur?

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Sans doute peut on admettre que la maximisation du bonheur individuel est l'objectif supreme des démocraties(au moins dans celle-occidentale- dont l'individu-le citoyen-est le centre).

Mais,pour mesurer un niveau de bonheur en economie,il faut définir le contenu du concept et accepter les modalités de mesure de son niveau.

Aujourd'hui dans le sillage du "paradoxe d'Easterlin" qui met en cause la relation positive entre revenu et bonheur sur le long terme,s'est developpée une pensée economique relative au bonheur,laquelle s'appuie sur les enquetes aupres du public interrogé sur sa perception de son niveau de bonheur,qui donc fournit une appréciation subjective de son niveau de bonheur.

Sur ces bases,il ressort que croissance économique n'est pas synonyme de hausse du bonheur individuel.Mais il faut nuancer:D'abord dans la durée car si Charles Easterlin,économiste et démographe americain,constate qu'à l'issue de 30 années de croissance(1947-1970) le taux d'americains se declarant tres heureux n'a guere varié(30%), les mesures sur le  court terme revelent au contraire une relation positive entre niveau de revenu et bonheur.Des correlations ont ainsi pu etre faite entre niveau d'indices boursiers(Standard and Poor's,Dow Jones) et bonheur moyen déclaré.D'autres etudes montrent que le niveau de bonheur declaré chute avec le chomage,l 'inflation,les recessions et qu'il augmente avec une hausse de revenu individuel.Ensuite les enquetes montrent clairement que le niveau de bonheur ressenti est fonction du niveau de revenu que ce soit au sein d'un meme pays (les riches se declarent plus heureux que les pauvres) ou entre pays(le populations des pays riches se declarent en moyenne plus heureuses que les populations des pays pauvres.

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